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13.11.17

Tercer Informe sobre el Canvi Climàtic a Catalunya

El Consell Assessor per al Desenvolupament Sostenible ha editat les versions digitals en català, anglès, castellà i francès del Resum executiu del Tercer Informe sobre el Canvi Climàtic a Catalunya (TICCC), que podeu consultar a la web del CADS:

§ Versió en català: http://cads.gencat.cat/web/.content/Documents/Publicacions/tercer-informe-sobre-canvi-climatic-catalunya/Resum_executiu_TICCC/RESUM_EXECUTIU_TICCC_CATALA.pdf

§ Versió en anglès: http://cads.gencat.cat/web/.content/Documents/Publicacions/tercer-informe-sobre-canvi-climatic-catalunya/Resum_executiu_TICCC/RESUM_EXECUT_TICCC_web_EN.pdf

§ Versió en castellà: http://cads.gencat.cat/web/.content/Documents/Publicacions/tercer-informe-sobre-canvi-climatic-catalunya/Resum_executiu_TICCC/RESUM_EXECUT_TICCC_web_ES.pdf

§ Versió en francès: http://cads.gencat.cat/web/.content/Documents/Publicacions/tercer-informe-sobre-canvi-climatic-catalunya/Resum_executiu_TICCC/RESUM_EXECUT_TICCC_web_FR.pdf

17.4.16

Firmat, contra el sotmetiment dels diputats europeus als lobies!

[ca] He donat suport a aquesta petició, per la gravetat de la situació que s'hi manifesta. Ahir, els eurodiputats van aprovar una directiva dictada pels grups de pressió, que és una ofensiva sense precedents contra el nostre dret a la informació i el nostre dret a protegir la nostra salut i el nostre medi ambient. Aquest és el major pla que s'hagi desenvolupat per la indústria per silenciar els ciutadans i garantir milers de milions de beneficis. I la nostra única manera de detenir-és posar pressió sense precedents sobre el Consell de la UE, el que tindrà l'última paraula en el text. Llavors: Signeu ràpidament la vostra petició al Consell i reenvieu el missatge per a reunir 1 milió de persones abans de la votació, i que els ciutadans tinguin més pes a la balança que els grups de pressió de la indústria!

[es] He apoyado esta petición, por la gravedad de la situación que se manifiesta. Ayer, los eurodiputados aprobaron una directiva dictada por los grupos de presión, que es una ofensiva sin precedentes contra nuestro derecho a la información y nuestro derecho a proteger nuestra salud y nuestro medio ambiente. Este es el mayor plan que se haya desarrollado por la industria para silenciar los ciudadanos y garantizar miles de millones de beneficios. Y nuestra única manera de detenerlos es poner presión sin precedentes sobre el Consejo de la UE, lo que tendrá la última palabra en el texto. Entonces: Firme rápidamente su petición al Consejo y reenvíe el mensaje para reunir 1 millón de personas antes de la votación, y que los ciudadanos tengan más peso en la balanza que los grupos de presión de la industria!

[fr] J'ai soutenu cette demande en raison de la gravité de la situation exposée. Hier, les députés européens ont voté une directive dictée par les lobbies, qui est une offensive sans précédent contre notre droit à l'information et notre droit à protéger notre santé et notre environnement. C'est le plus gros plan jamais élaboré par l'industrie pour faire taire les citoyens et sécuriser des milliards de profit. Et notre seul moyen de l'arrêter, c'est de mettre une pression sans précédent sur le Conseil de l'UE, qui aura le dernier mot sur le texte. Alors: Signez vite votre pétition au Conseil, et transférez ce message pour rallier 1 million de personnes avant le vote, et que les citoyens pèsent plus lourd dans la balance que les lobbies de l'industrie!


Il ne nous reste plus que quelques jours pour faire connaître aux citoyens de l'Europe entière ce qui se trame dans leur dos, et les conséquences dramatiques que l'adoption de cette directive implique pour leur avenir et celui de leurs enfants. Et récolter des milliers de signatures supplémentaires pour faire pression sur les députés avant qu'il soit trop tard.

 
Aidez-nous à faire passer le message rapidement, et massivement !
Transférez les liens vers la pétition à vos amis, collègues, contacts:
Lien vers la pétition en Français: info.pollinis.org/NoToxicBizSecrets-fr
Lien vers la pétition en Anglais: info.pollinis.org/NoToxicBizSecrets-en


Mesdames, Messieurs les députés,
 
Le jeudi 14 avril 2016, vous devrez vous prononcer sur une proposition de directive relative à la protection des savoir-faire et des informations commerciales non divulgués (secrets d'affaires).
 
Ce texte, élaboré par la Commission européenne en accord avec les industries –notamment pharmaceutiques et agrochimiques– constitue une violation inacceptable du droit des citoyens à l'information, et à la protection de leur santé et leur environnement: sous prétexte de protéger la propriété intellectuelle, il empêche à l'avenir tout contrôle indépendant, par les institutions, des particuliers ou des scientifiques, des produits commercialisés en Europe, et consommés ou utilisés chaque jour par la population.
 
C'est une attaque sans précédent de l'intérêt général que vous avez mission de représenter: aussi, nous, citoyens de l'Union Européenne, vous demandons instamment de rejeter ce texte et toute nouvelle version qui ne défendrait pas le droit des citoyens à l'information sur leur santé et l'environnement.


Madame, Monsieur,

Ce qu'il vient de se passer est très grave: hier, le Parlement européen a adopté la directive "Secrets d'affaires" dictée par les lobbies, pour leur faciliter la commercialisation de pesticides ou de médicaments sans devoir rendre de comptes à personne : ni aux citoyens, aux agriculteurs, aux médecins ou aux malades, ni aux scientifiques indépendants, ni même aux autorités sanitaires censées les contrôler.

Les députés se soumettent à la loi des lobbies !
 
C'est une véritable trahison de l'intérêt général et des citoyens qu'ils sont censés représenter, au profit de l'industrie et ses milliards de bénéfices. Et seule une mobilisation massive et immédiate de tous les citoyens à travers l'Europe peut encore couper court à cette prise de pouvoir des lobbies à Bruxelles :
Il nous reste un mois, tout juste, avant le vote final au Conseil des ministres de l'Union Européenne – ce sont eux au bout du compte qui vont vraiment décider d'approuver ou non, au nom de leur gouvernement, la directive "Secrets d'affaires".

Avec votre aide, nous devons être au moins 1 million de citoyens pour faire pression sur le Conseil et les gouvernements des pays membres de l'Union Européenne, et obtenir le rejet du texte.
C'est possible : en 24 heures, nous avons déjà réussi à réunir 150 000 signatures !
Alors signez sans attendre votre pétition au Conseil, et transférez au plus grand nombre de personnes possible cet email pour faire connaître la situation, et rassembler un maximum de citoyens contre la directive des lobbies !


Madame, Monsieur,

Imaginez. Votre enfant ou votre conjoint tombe gravement malade. Les médecins diagnostiquent un cancer qu'ils pensent lié à l'utilisation massive de certains pesticides dans votre région, ou à l'absorption régulière de petites doses de ces mêmes produits à travers l'alimentation.

Vous et votre famille, mais aussi des médecins et des scientifiques indépendants, demandent à l'entreprise qui fabrique ces produits de leur fournir les détails des tests et des études qui ont servi à autoriser leur commercialisation – pour comprendre ce qui s'est passé, peut-être même trouver un  moyen de sauver votre enfant ou votre conjoint malade et éviter que de tels drames se reproduisent à l'avenir.

Mais l'entreprise agrochimique concernée refuse de divulguer ces informations.

Grâce à la directive sur le secret des affaires que l'Union européenne s'apprête à faire passer (1), elle est désormais en droit de le faire : rien ni personne ne pourra plus l'obliger à fournir ces informations pourtant capitales pour la santé de millions d'individus – sous prétexte qu'elles contiendraient des données précieuses qui assureraient des bénéfices confortables et durables à l'entreprise en question !

Pire : les journalistes ou les scientifiques qui s'aventureraient à rendre publics ces éléments confidentiels classés « Secrets d'affaires » pourraient être poursuivis devant la justice et risquer une amende colossale et jusqu'à 5 ans de prison !

Ce cauchemar absurde est une réalité imminente qui menace l'Europe et tous ses habitants, VOUS ET MOI COMPRIS.

Après des années de lobbying intensif, un petit groupe de multinationales agrochimiques et pharmaceutiques est en train de parvenir à son but.

Une directive draconienne de l'Union européenne est sur le point de nous interdire définitivement, à nous citoyens, journalistes, lanceurs d'alerte, médecins et scientifiques indépendants... l'accès à toutes les données  scientifiques exigées par la réglementation pour pouvoir mettre un pesticide ou un nouveau médicament sur le marché.

Il s'agit de la nouvelle Directive du Parlement européen et du Conseil sur la protection des savoirs-faire et des informations commerciales non divulguées (secrets d'affaires) contre l'obtention, l'utilisation et la divulgation illicite, qui vient d'être approuvée par le Parlement européen à Strasbourg le 14 avril 2016, et qui sera votée en dernier ressort par le Conseil le mois prochain.

C'est une offensive sans précédent contre notre droit à l'information
et notre droit à protéger notre santé et notre environnement.

Quels que soient les enjeux qui servent à justifier cette directive, son but est extrêmement clair :

**Garantir en inventant un nouveau droit que les intérêts des multinationales vont toujours passer avant l'intérêt général et avant l'intérêt des citoyens...

**Permettre que les dossiers d'homologation des éléments composant les produits phytopharmaceutiques soient encore plus opaques pour faciliter la commercialisation des pesticides et des médicaments ou les maintenir plus longtemps sur le marché...

**Sécuriser enfin des milliards de profits pour l'industrie agrochimique et pharmaceutique dans les années à venir en empêchant que n'éclatent d'autres grands scandales sanitaires et environnementaux et éviter que leurs produits ne puissent être retirés du marché.

Cela fait des années que les multinationales rêvent d'imposer ces mesures.

Elles ont déjà réussi en partie à verrouiller le système et empêcher les citoyens et les chercheurs indépendants de venir mettre le nez dans leurs affaires :

Vous avez sans doute entendu parler de l'affaire du glyphosate, l'ingrédient principal du fameux RoundUp de Monsanto, cet herbicide ultra-contesté qui est pourtant le plus massivement utilisé en Europe et dans le monde ?

Un rapport de l'OMS (l'Organisation mondiale de la santé) vient de dénoncer le produit en question dans un rapport alarmant (2) dans lequel il est soupçonné de provoquer des cancers chez les agriculteurs qui les utilisent, et dans la population...

...et pourtant :

L'Union européenne, de son côté, juge qu'il est « improbable » que l'herbicide incriminé soit à l'origine de ces problèmes, et – en s'appuyant sur des études scientifiques controversées financées par Monsanto – autorise sa commercialisation dans toute l'Europe (3) !

Lorsque des labos indépendants demandent l'accès à ces études pour en faire une contre-expertise et en avoir le cœur net, c'est un refus catégorique qui leur est opposé : ces études contiendraient des données classées « Secrets d'affaires », et il serait contre l'intérêt de l'entreprise de les divulguer.

D'après l'Union européenne, l'autorisation de commercialiser un pesticide se baserait donc avant tout sur la « bonne foi » d'une multinationale qui brasse des milliards de profits annuels grâce à ce même produit. C'est renversant !

Autre cas récent qui devrait nous alerter :

C'est arrivé à Rennes, en France - et largement médiatisé : une personne volontaire pour un essai clinique est décédée à cause du traitement qu'elle testait. Des scientifiques demandent aujourd'hui la publication des données de l'essai clinique en question pour comprendre ce qu'il s'est passé exactement. Mais le laboratoire pharmaceutique concerné, Biotrial, refuse, en prétextant qu'il doit protéger ses « secrets d'affaires » (4).

Ce que veulent obtenir les lobbies aujourd'hui, c'est que toutes ces pratiques moralement indéfendables soient officiellement gravées dans le marbre d'une directive européenne qui rende toute contestation et tout recours juridique impossible à l'avenir.

Comment les multinationales font-elles pour imposer si facilement leur volonté à tout un peuple ?

C'est difficile à croire, mais :

La directive sur les secret des affaires est la dernière étape d'un plan élaboré dans le plus grand secret par leurs lobbies, main dans la main avec la Commission européenne et le Parlement européen, pour garantir que ni les citoyens, ni les chercheurs indépendants ne viendront plus se mettre en travers de leur chemin lorsqu'ils commercialisent des pesticides nocifs pour les pollinisateurs, l'environnement ou même la santé humaine.

Pendant plus de trois ans, les lobbies ont dicté, quasiment ligne par ligne, leur loi à la Commission européenne.

L'association Corporate Europe Observatory, qui milite contre l'emprise des lobbies au sein des institutions européennes, a suivi ce processus. Ce que montre son rapport (5) est édifiant :

– Le groupe qui a rédigé la directive sur le secret des affaires était composé de seulement deux membres du personnel de la Commission et d'une armada d'experts, de consultants, de juristes et d'avocats travaillant directement pour l'industrie ;

– Les échanges de mails qui ont fuité entre la Commission et les lobbies montrent clairement qui est a été aux manœuvres pendant tout ce temps : les lobbies dictent, la Commission applique ;

– Les représentants de la société civile ont été soigneusement écartés des débats depuis le début des négociations. Ils n'ont même pas été tenus informés des réunions pendant lesquelles la directive a été élaborée, alors que les lobbies de l'industrie étaient invités à intervalles réguliers par la Commission à donner leur avis sur l'avancement des travaux.

Il s'agit clairement d'une directive faite sur mesure pour les lobbies et par les lobbies, qui vise à s'assurer que les citoyens, les associations et les scientifiques indépendants ne viendront plus mettre le nez dans leurs affaires.

Mais il reste un espoir d'empêcher les lobbies de faire définitivement la loi en Europe.

Malgré la trahison des députés européens il y a quelques jours, qui ont décidé de faire passer l'intérêt des multinationales avant celui des citoyens qu'ils sont censés représenter en adoptant le texte dicté par les lobbies...

... rien n'est encore joué : il reste encore un vote décisif, au Conseil de l'Union Européenne.

Un collectif d'associations, de syndicats et de représentants des citoyens européens (6), a lancé un appel pour que les institutions européennes rejettent purement et simplement la directive sur le secret des affaires.

Avec POLLINIS nous avons décidé de jeter nos forces dans cette bataille, pour que la voix des citoyens soit vraiment entendue des politiques.
Avec l'aide de nos membres et sympathisants, nous avons lancé une mobilisation éclair : en quelques heures, nous avons récolté 150 000 signatures à notre pétition contre la directive des lobbies.
Il faut que cette action prenne une ampleur sans précédent pour atteindre rapidement 1 million de personnes en Europe. C'est le seul moyen de mettre une pression suffisante sur les membres du Conseil pour obtenir l'abandon de cette directive honteuse.

C'est pour cela que je fais appel à vous aujourd'hui :

Les lobbies ont beau être assis sur des milliards et se payer des consultants à prix d'or pour influencer les décideurs européens...

...nous sommes 500 millions de citoyens européens. Et c'est de nous que les institutions tirent leur légitimité !

Il est grand temps de le leur rappeler...

Faites maintenant un geste symbolique fort en signant la pétition contre la nouvelle directive européenne sur le secret des affaires- pour la protection des citoyens et le respect de notre droit à l'information, et ralliez un maximum de personnes supplémentaires, pour que tous ensemble on pèse plus lourd dans la balance que les lobbies !

Le vote a eu lieu il y a quelques jours en catimini au Parlement, et la majorité des personnes en Europe ignore encore totalement ce qui se trame dans leur dos, et les conséquences dramatiques que cela implique pour leur avenir et celui de leurs enfants.

C'est pourquoi que je compte vraiment sur vous pour signer la pétition, et m'aider à informer un maximum de personnes, en France, et dans tous les pays européens que vous pourrez nous aider à toucher.

Il n'y a qu'en luttant activement pour nos droits que nous pouvons stopper l'initiative conjointe des multinationales et de l'Union européenne.

Notre association s'organise pour lancer la pétition dans d'autres pays européens. Mais nous avons besoin de vous pour la diffuser, le plus rapidement possible et auprès du plus grand nombre possible : copiez les liens suivants, et transférez-les à vos amis et contacts partout en Europe :

Lien vers la pétition en Français : info.pollinis.org/fr/NoToxicBizSecrets-Consilium

Lien vers la pétition en Anglais : info.pollinis.org/en/NoToxicBizSecrets-Consilium

Il n'est pas question ici de dire que les entreprises n'ont pas le droit de vouloir protéger de la copie illégale leurs recherches et leurs inventions– le droit de la propriété intellectuelle existe déjà depuis longtemps pour répondre à ces besoins.

Mais il ne s'agit pas de ça ici : dans cette nouvelle directive, le droit au secret sert de prétexte pour justifier un verrouillage complet et définitif du système au profit de quelques multinationales, et enlever tout droit de recours et d'information aux citoyens !

Si vous ne faites pas entendre votre voix en signant la pétition, les bureaucrates européens en déduiront que personne ne se soucie de ce recul incroyable de l'intérêt général.

Ils penseront alors que cet énorme cadeau qu'ils font à l'industrie agrochimique et pharmaceutique en particulier n'a attiré l'attention ni l'indignation de personne.

Alors s'il vous plaît, exprimez-vous. C'est le moment de vérité.

Votre signature donnera une légitimité démocratique décisive aux démarches que les associations pourront entreprendre sur le plan juridique.

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Et après avoir signé votre pétition, transférez ce message à toutes les personnes que vous connaissez. Dites-leur qu'il est temps d'agir - il n'y a vraiment pas de temps à perdre.

Merci d'avance.

Nicolas Laarman. Délégué général



Références :
  1. Proposition de DIRECTIVE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL sur la protection des savoir-faire et des informations commerciales non divulgués (secrets d'affaires) contre l’obtention, l'utilisation et la divulgation illicites
  2. L'étude de l'OMS publiée dans The Lancet : Carcinogenicity of tetrachlorvinphos, parathion, malathion, diazinon, and glyphosate. 
  3. "Commanditées par une vingtaine de firmes agrochimiques, regroupées au sein du Glyphosate Task Force (GTF) et représentées par Monsanto, ces études sont pour l’heure tenues secrètes. [...]Tandis que l’EFSA fonde partiellement son avis sur les études industrielles fournies par le GTF et tenues confidentielles, le CIRC appuie son analyse sur les études publiées dans la littérature scientifique, principalement conduites par des chercheurs du monde académique" Roundup : Bruxelles demande à Monsanto de rendre publiques ses études, Stéphane Foucart, Le Monde du 7 avril 2016
  4. Biotrial : de nouvelles révélations troublantes dans l'essai clinique mortel de Rennes. À lire sur le Figaro.fr.
  5. Towards legalised corporate secrecy in the EU? Corporate Europe Observatory 28 avril 2015
  6. Liste complète sur le site de CEO: cliquez ici

POLLINIS Association Loi 1901
143 avenue Parmentier – 75010 Paris www.pollinis.org 
 

5.2.14

Avui s'ha presentat públicament respon.cat, iniciativa empresarial per al desenvolupament de la responsabilitat social a Catalunya

Podeu trobar els tuits a @respon_cat i al hashtag

  1. Aujourd'hui on présente publiquement , initiative des entreprises pour le développement de la responsabilité sociale en Catalogne
  2. , business initiative to develope in Catalonia, is presented publicly today
  3. Hoy se presenta públicamente , iniciativa empresarial para el desarrollo de la responsabilidad social en Cataluña
  4. Avui es presenta públicament , iniciativa empresarial per al desenvolupament de la responsabilitat social a Catalunya

4.5.13

Signatures per l'autodeterminació / Firmas por la autodeterminación / Signatures for self-determination

[ca] He donat suport a aquesta campanya que recull signatures per l'autodeterminació
[es] He dado apoyo a esta campaña que recoje firmas por la autodeterminación
[en] I support this campaign collecting signatures for self-determination
Also available in Brezhoneg, Català, Cymraeg, Deutsch, English, Español, Français, Gaeilge, Italiano, Nederlands, Português, Svenska,
[ca] "Estic d'acord amb la iniciativa per tal que el Dret d'Autodeterminació dels Pobles sigui formalment expressat dins el marc de la Unió Europea com a Dret Humà fonamental i que les Institucions de la Unió donin suport a tots els ciutadans Europeus i les nacions que vulguin exercir-lo."

[es] "Estoy de acuerdo con la iniciativa para que el Derecho de Autodeterminación de los Pueblos quede formalmente expresado en el marco de la Unión Europea como Derecho Humano fundamental y que las Instituciones de la Unión apoyen a todos los ciudadanos Europeos y sus naciones que quieran ejercerlo."

[en] "I support the initiative for the right to self-determination of the European Peoples to be formally expressed within the European Union as a fundamental human right and for its institutions to support all European Citizens and their nations should they wish to exercise this right." 
Llengües / Lenguas / Languages:

Català     Deutsch     English     Español     Euskara     Français     Italiano     Nederlands      Vèneto

25.3.13

Paper versus iPad

[ca] Amb sentit de l'humor... En el moment en què el debat continua entre els prescriptors del "tot digital" i els defensors acèrrims del paper, Le Trèfle pren posició amb el seu nou anunci de televisió titulat "Emma".
[fr] Avec un sens de l'humour... À l’époque où le débat fait rage entre les prescripteurs du « tout numérique », et les irréductibles défenseurs du papier, Le Trèfle prend position avec son nouveau spot TV intitulé « Emma ».
[es] Con sentido del humor... En el momento en qué el debate continúa entre los prescriptores del "todo digital" y los defensores acérrimos del papel, Le Trèfle toma posición con su nuevo anuncio de televisión titulado "Emma".
[en] With a sense of humor... By the time the debate continues among prescribers of "all digital" and staunch defenders of the paper, Le Trèfle takes position with his new television ad titled "Emma".


Le papier ne sera jamais mort / Paper is not dead on influencia.net ! from INfluencia on Vimeo.
Via Leo Burnett

12.3.13

Réflexion autour des esclaves de Mango


Ces jours-ci il ya eu une plainte du public contre une entreprise d'utiliser un mot offensant. Cela me parait intéressant de l'analyser. 

Les faits sont: Mango plongé dans une controverse à décrire des colliers comme "esclave style" . Lundi la compagnie Mango a été immergée dans le centre d'une controverse inattendue après avoir été nommé plusieurs morceaux de bijoux sur son site Web en français sous le nom de "l'esclave de style." Le nom choisi pour désigner les pièces, bagues et colliers a provoqué l'indignation dans les filets et a fini par créer un groupe d'actrices françaises ont ouvert une pétition en ligne, sous le nom de «L'esclavage n'est pas une lubie" qui a déjà reçu plus de 8.000 signatures: Mango doit retirer sa gamme de bijoux "style esclave " - # cc @ BijouxStyleEsclave Mango. Pétition Aissa Maiga, Sonia Rolland, Rokhaya Diallo . Paris, France.




La réaction de la société a été immédiate: à l’instant où Mango s’est aperçu de la situation, l'entreprise de mode a retiré la description controversée et a dit que cela était dû à un problème de traduction. Certes, en catalan et en castillan, un esclave est un anneau d'or ou d'argent qui est porté au poignet ou à la cheville. En décrivant les colliers comme "style slave", l'entreprise n'a rien fait, mais après le nom d'usage dans notre pays. Le problème est, qu’ une fois traduit, l'effet est très différent. Le terme d’esclave anglais n'est pas liée à des bijoux, mais à un sens littéral. Cela a créé une certaine confusion. Mango a donc pris le nom anglais des réseaux et a demandé à l'entreprise de faire des excuses publiques. Sur son compte Twitter, la compagnie a présenté ses excuses "pour une erreur de traduction. Les services commandés ont déjà été informés et ont apporté les corrections immédiatement."
   
En effet, le dictionnaire catalan indique ce qui suit: esclava 4 f . Joi Anneaux d'or, d'argent ou autre métal qui est porté au poignet ou à la cheville.

Ils disent que les plaignants: Au-delà de l’usage accepté d’un terme dans un pays, nous sommes en revanche en droit de nous interroger sur son étymologie et de souligner ses connotations négatives dans d’autres pays; si le site italien de la marque Mango utilise la même traduction (“bracciale schiava”), on remarque que les sites anglo-saxons de la marque destinés à des pays où la conscience de l’histoire de l’esclavage est plus vive, utilisent quant à eux la traduction “woven bracelet”
(“bracelet tissé”). Il nous parait également important de souligner que l’Union Française de la Bijouterie, Joaillerie, Orfèvrerie, des Pierres & des Perles (UFBJOP) confirme l'utilisation du mot “esclava” pour désigner une gourmette, mais pas son utilisation en français.


Je ne dis pas que je ne trouve pas pertinent la préoccupation, mais nous avons besoin de faire une réflexion.

  1. Je pense qu'avant de lancer une campagne devrait mettre en place un dialogue. Il est très facile d'obtenir des signatures sur une question de ce type et de jouer au démagogue. Est-il responsable de déteindre l'image d'une entreprise qui a peut-être commis une erreur, mais qui peut être est prête à le corriger tout de suite? Lorsque nous parlons de responsabilité sociale, nous parlons de la responsabilité de toutes les parties aux autres parties prenantes, et davantage on cherche la façon de créer de la valeur dans chaque action. Les plaignants devraient également évaluer comment le faire de la manière la plus responsable, assurant le meilleur profit pour tous.
  2. Bien sûr, c’est différent si une personne fait un tweet ou même un article de plainte en notant les mauvaises pratiques. Ce que je critique c'est de pouvoir faire campagne sans avoir des informations contrastées et le point de vue de l'entreprise. Et surtout si il y a des gens derrière avec un certain niveau ou des organisations ayant un intérêt dans l'affaire. Par exemple, l'une des promotrices, Rokhaya Diallo ( @ RokhayaDiallo) est la fondatrice et ancienne présidente de Les indivisibles, une organisation française qui utilise l'humour et l'ironie pour lutter contre le racisme et les stéréotypes,  Sonia Rolland (@ SoniaRolland) est une actrice française qui a été Miss France (2000), et Aissa Maiga (@ AissaMaiga) est une actrice française d'origine sénégalaise.
  3. Mais je ne suis pas inquiète seulement pour la réputation de l'entreprise, car si elle fait vraiment un amendement cela peut même lui bénéficier car elle montre sa capacité à écouter et à réagir. Ce qui m’inquiète par contre c’est qu'il y ait des gens qui utilisent des plaintes du public en tant que plate-forme publique pour leurs intérêts, de construire leur image, de se positionner publiquement. Et cela me préoccupe car cela peut générer du bruit sur les communications par rapport aux campagnes qui comptent vraiment. Et je m'inquiète car il peut être utilisé comme une plate-forme personnelle, comme par exemple un directeur d'une société écologique qui provoquerait son emprisonnement, quand il avait décidé qu'il voulait créer un parti politique [ + ].
  4. Si finalement il y a un problème de langue dans le sens où la langue catalane, et aussi l'espagnol, utilisent le mot esclave pour identifier un bijou, il est clair que le problème n'est pas de l'entreprise, mais de la langue. Il y a beaucoup de mots et d'expressions dans la langue qui font face à une autre sensibilité qui est aujourd'hui dépassée. Heureusement, les sociétés ont convenu qu'elles allaient  faire preuve de créativité et trouver d'autres moyens, mais le problème n'est pas dans une société donnée.
  5. Vous devriez faire face à ces mots, sans doute, mais sachant que cela ne changera pas la réalité, et nous ne pouvons pas en faire un cheval de bataille en termes radicaux. Les expressions d'un changement de langue font partie des débats académiques, en particulier la réalité sociale plutôt que de les rendre officielle. Je veux dire par là qu’il y a souvent le risque de donner une vue magique sur la capacité des mots pour changer le monde.
  6. Les militantes appellent à l'étymologie des mots. Et ne savent pas que la boîte de Pandore reste ouverte! Si nous révisons son origine, c'est que nous ne devrions pas modifier l'usage de l'esclave pour désigner un bijou mais l'utilisation de l'esclave pour désigner une personne en garde à vue, car il s'avère que esclave vient du slave, qui étaient un peuple souvent asservi par les germaniques, byzantins et vénitiennes. Il faut comprendre que l'utilisation de ce mot peut être offensant pour les Slaves d'aujourd'hui, non? De la même façon que l'adjectif lesbienne peut créer u malaise chez les habitats de l'île de Lesbos et qu’ils pourraient donc se plaindre a leur tour.
  7. S’il s’agit d’une erreur de traduction, les actrices françaises devraient considérer que l’affaire est close. Plus qu’aux entreprises c’est aux actrices qu’il faudrait reprocher de croire à la supériorité culturelle et linguistique. C’est ne pas une boutade. De plus, dans ce cas, je ne dois me défendre de rien, et du reste je considère leur motivation raisonnable. Mais dans la façon de faire et dire des choses il n'est pas rare de capter une certaine supériorité, le désir de donner des leçons  avant-la-lettre. Elles utilisent des mots lourds de sens avant de savoir exactement ce qui s'est passé. Et salue les excuses de l'entreprise comme une campagne de sensibilisation à travers elle , me semble un peu présomptueux. On a l’impression que ce qui les dérange, c'est que c'est la traduction française qui a fait cette erreur, et ce n'était pas le cas dans les pays qui se souviennent pourtant mieux de l'esclavage (et a qui l’ont fait porter une plus grande responsabilité) tout en acceptant que je les pays du Sud ont reconnu le malentendu à cause des dictionnaires.
  8. À cet égard, épargnez-moi une déclaration chauvine selon laquelle les faits reprochés devraient être encore plus sévère en France: Notamment dans un pays, la France, qui peut s’enorgueillir d’avoir adopté une loi en 2001 reconnaissant la traite négrière et l’esclavage comme crime contre l’humanité. Peut-être qu’il ne faut pas oublier que ses bien-aimés citoyens des pays qui ont leur propre langue autre que le français, comme les Catalans ou les Basques? Ils violent les conventions internationales et n'ont aucun respect pour les droits des minorités qui survivent aux personnes qui ont essayé d'exterminer les derniers siècles et encore aujourd'hui. Savez-vous que depuis des années les municipalités sud-catalanes ont eu à la coopération internationale en France pour soutenir les parents qui voulaient inscrire leurs enfants dans le pays de langue catalane? Ce que se passe en ce moment et qui affecte réellement les droits humains, n’inquiète pas ces actrices? 
  9. Et en passant, une curiosité... ¿ces actrices ont-elles gardé leur nom de famille ou ont-elles changé pour prendre celui de leur mari? Cela serait incroyable qu’elles se fixent sur un mot et ignorent une pratique discriminatoire et indigne qui se pratique pourtant encore dans les pays du Nord au XXème siècle. Il serait intéressant de leur demander parce qu’au delà des mots, on est là face à une pratique qui est radicalement discriminatoire, qui est culturellement acceptée et présente en Europe et qui suppose un changement profond pour l’identité d’une personne. A l'occasion de la Journée de la Femme 2008, j'ai récupéré cet article maintenant: [ca] Hillary Clinton...? Doncs Bill Rodham!  / [es] ¿Hillary Clinton...? Luego ¡Bill Rodham!

16.10.12

Vers la révolution coopérative / Québec, terre de coops

Vers la révolution coopérative

Dans le cadre de l'année internationale des coopératives, se tenait -du 8 au 12 octobre- le premier sommet international sur le sujet, à Québec au Canada. En accueillant 2 800 personnes de 91 pays différents et en s'ouvrant à des acteurs économiques, chercheurs et consultants extérieurs au mouvement, il cherchait à faire rayonner le modèle au-delà du cercle d'initiés. A son issue, une déclaration commune réaffirme « l'importance de la contribution des coopératives au mieux-être économique et social des personnes et des collectivités ».

« Les coopératives se sont montrées efficaces et d’une grande résilience dans un contexte économique très difficile. Malgré ce contexte, le mouvement coopératif a été en mesure de soutenir les emplois, de même que les petites entreprises et les entreprises en général. Plus que jamais, elles entendent demeurer impliquées au niveau local, national et mondial en période de crise économique et financière », déclarait Dame Pauline Green, la présidente de l’Alliance coopérative internationale lors de la présentation de la Déclaration commune marquant la fin du sommet international des coopératives de Québec, sous-titré « l’étonnant pouvoir des coopératives ». Le message est clair : les coopératives, dont on estime qu’elles touchent près d’un milliard de personnes dans le monde, ont des atouts, le savent, et entendent désormais donner de la voix et faire comprendre au reste du monde la pertinence de leur modèle. (+)

Québec, terre de coops

La semaine dernière, la ville de Québec accueillait le sommet international des coopératives. Un lieu qui ne doit rien au hasard car la province canadienne semble être un terreau fertile pour le modèle. Ici, 7 Québécois sur 10 sont membres d'une coopérative.

Pendant une semaine, du 8 au 12 octobre, Québec était le centre du monde coopératif, accueillant plus de 2 800 personnes venues de 95 pays pour discuter de l’état du secteur et surtout de son avenir (voir article lié). Et ce n’est qu’un début espère Monique Leroux, la présidente du Mouvement Desjardins, fleuron québécois des coopératives et co-hôte de l’évènement. Dans un entretien accordé au journal « Le Devoir » en amont du sommet, elle expliquait ainsi vouloir faire de la province québécoise « le centre de référence dans le domaine coopératif. C’est un rêve, mais qui n’a pas de rêve ne parvient à rien » !  (+)


28.5.12

La soif du monde

Tràiler interessant sobre "La soif du monde", la contaminació de l'aigua, i el consum personal de 140.000 litres d'aigua virtual cada setmana:

ABOUT THE MOVIE

Après HOME et la série Vu du Ciel, le film documentaire de 90 minutes LA SOIF DU MONDE de Yann Arthus-Bertrand, réalisé par Thierry Piantanida et Baptiste Rouget-Luchaire propose un nouveau voyage autour de la terre.

Cette fois-ci le célèbre photographe s'intéresse à l'un des enjeux majeurs pour la survie des populations : l'EAU. Aujourd'hui, dans un contexte de forte croissance de la demande, d'augmentation de la population mondiale et d'aggravation des effets des dérèglements climatiques, l'eau est devenue l'une des plus précieuses richesses naturelles de notre planète Fidèle à la réputation de Yann Arthus-Bertrand, LA SOIF DU MONDE, tourné dans une vingtaine de pays, révèle le monde mystérieux et fascinant de l'eau douce grâce à de spectaculaires images aériennes tournées dans des régions difficiles d'accès et rarement filmées, tel que le Soudan du Sud ou le nord du Congo ; découvertes aussi des plus beaux paysages de notre planète, lacs, fleuves, marais, dessinés par l'eau.

LA SOIF DU MONDE fait donc le pari de confronter la fameuse vision aérienne du monde de Yann Arthus-Bertrand avec la dure réalité quotidienne de tous ceux qui sont privés d'eau, en meurent parfois et se battent sur le terrain pour se procurer l'eau, l'épurer ou l'apporter à ceux qui en manquent.

Le film est tissé de rencontres. Un berger du nord Kenya nous dit dans les yeux qu'il a tué pour de l'eau et qu'il le fera encore. Des femmes dansent lorsque l'eau arrive enfin dans leur village. Une ambassadrice des Nations Unies atypique explique son combat pour que les gouvernements s'engagent eux aussi pour permettre l'accès à l'eau et aux techniques les plus modernes d'épuration, garantes de la survie et de la santé des populations les plus pauvres.

Des reportages réalisés en Europe, en Afrique, en Asie, en Amérique, donnent la parole à ceux qui s'engagent et innovent, afin d'apporter l'eau où elle manque, l'utiliser plus intelligemment, l'épurer ou mieux encore cesser de la polluer.

Des personnalités attachantes, reconnues internationalement ou simples acteurs de terrain, illuminent le film de leur énergie, de leur imagination et de leur enthousiasme...

Car l'accès à l'eau potable est plus que jamais le grand enjeu de demain.

CITATION

"Serons-nous capables d'imaginer une nouvelle culture de l'eau ?"
— Yann Arthus-Bertrand

LIENS EXTERNES

· HOPE production http://www.hopeproduction.fr
· L'Agence Française de Développement (AFD) http://www.afd.fr
· Forum Mondial de l'Eau http://worldwaterforum6.org
· Yann Arthus-Bertrand http://www.yannarthusbertrand.org
· Fondation GoodPlanet http://www.goodplanet.org